Sawda Bint Zam'a: la mère des croyants au grand cœur
Dans l'histoire lumineuse de l'Islam, certaines figures féminines ont joué un rôle fondamental mais restent parfois dans l'ombre des récits populaires. Parmi ces femmes exceptionnelles, Sawda Bint Zam'a qu'Allah l'agréé se distingue par sa noblesse, sa générosité et son dévouement absolu à la cause islamique. Première épouse du Prophète Muhammad ﷺ après le décès de Khadija qu'Allah l'agréé, elle a rejoint le foyer prophétique à un moment critique où le Message divin affrontait l'adversité la plus féroce. Plongeons ensemble dans l'histoire méconnue de cette mère des croyants dont la vie constitue un exemple éclatant de foi, d'abnégation et de solidarité.
Les origines et la première migration de Sawda qu'Allah l'agréé
Sawda Bint Zam'a qu'Allah l'agréé était issue de la tribu des Banu 'Amir ibn Lu'ayy, une branche des Quraychites. Son père, Zam'a ibn Qays, appartenait aux notables de La Mecque. Avant de devenir l'épouse du Prophète Muhammad ﷺ, Sawda qu'Allah l'agréé était mariée à son cousin, As-Sakran ibn 'Amr.
Le couple faisait partie des tout premiers convertis à l'Islam, à une époque où embrasser la nouvelle foi requérait un courage exceptionnel. La persécution des musulmans à La Mecque atteignait des niveaux insupportables, poussant de nombreux croyants à envisager l'exil. C'est ainsi que Sawda qu'Allah l'agréé et son mari se joignirent au premier groupe de musulmans qui émigrèrent en Abyssinie (l'actuelle Éthiopie), cherchant refuge auprès du Négus, le roi chrétien connu pour sa justice.
Cette première hijra (émigration) témoigne de la foi profonde et du courage de Sawda qu'Allah l'agréé. À cette époque, entreprendre un tel voyage représentait non seulement un danger physique considérable, mais aussi l'abandon de tout confort matériel et familial pour préserver sa foi. Le Coran évoque cette émigration des premiers musulmans en ces termes :
{Et ceux qui ont émigré pour Allah après avoir subi des injustices, Nous les installerons dans une situation agréable dans la vie d'ici-bas. Et le salaire de la vie dernière sera plus grand encore s'ils savaient !}Sourate An-Nahl - Versets 41
Lors de son séjour en Abyssinie, Sawda qu'Allah l'agréé vécut dans la communauté des premiers émigrés musulmans qui, selon les récits authentiques, furent bien accueillis par le Négus. Ce dernier refusa de livrer les musulmans aux émissaires mecquois venus réclamer leur extradition, après avoir écouté Ja'far ibn Abi Talib qu'Allah l'agréé réciter des versets de la sourate Maryam évoquant Jésus et sa mère.
Le retour à La Mecque et le veuvage
Après un certain temps en Abyssinie, Sawda qu'Allah l'agréé et son mari As-Sakran ibn 'Amr qu'Allah l'agréé décidèrent de retourner à La Mecque, ayant entendu des nouvelles encourageantes sur la situation des musulmans. Malheureusement, peu après leur retour, As-Sakran qu'Allah l'agréé tomba malade et mourut, laissant Sawda qu'Allah l'agréé veuve dans une société où la protection masculine était essentielle.
Cette période de veuvage fut particulièrement difficile pour Sawda qu'Allah l'agréé. Dans la société mecquoise préislamique et même aux premiers temps de l'Islam, une femme veuve, surtout si elle avait embrassé une religion différente de celle de sa tribu, se trouvait dans une position extrêmement vulnérable. Sans protection masculine, elle risquait de subir des pressions pour renoncer à sa foi ou d'être contrainte à un mariage non désiré.
Le Prophète Muhammad ﷺ était lui-même dans une période de profonde tristesse, ayant perdu sa bien-aimée épouse Khadija qu'Allah l'agréé quelques mois auparavant, ainsi que son oncle et protecteur Abou Talib. Cette période, connue comme "l'Année du chagrin" (Am al-Huzn), marquait un tournant difficile dans la mission prophétique.
Le mariage avec le Prophète Muhammad ﷺ
C'est dans ce contexte de vulnérabilité mutuelle que Khawla Bint Hakim qu'Allah l'agréé, une compagne dévouée, suggéra au Prophète ﷺ d'épouser Sawda qu'Allah l'agréé. Ce mariage répondait à plusieurs besoins : offrir une protection à une veuve musulmane pieuse, et apporter au Prophète ﷺ un soutien dans la gestion de son foyer et l'éducation de ses filles, encore jeunes à l'époque.
D'après Aïcha qu'Allah l'agréé : "*Lorsque Khadija mourut, Khawla bint Hakim, l'épouse d'Uthman ibn Madh'un, vint dire au Prophète ﷺ : 'Ô Messager d'Allah ﷻ, ne veux-tu pas te remarier ?' Il demanda : 'Avec qui ?' Elle répondit : 'Si tu le souhaites, avec une vierge, et si tu le souhaites, avec une femme ayant déjà été mariée.' Il demanda : 'Qui est la vierge et qui est celle ayant déjà été mariée ?' Elle répondit : 'La vierge est la fille de la personne que tu aimes le plus, Aïcha bint Abu Bakr, et celle qui a déjà été mariée est Sawda bint Zam'a, qui a cru en toi et t'a suivi dans ce que tu dis.'"Rapporté par Ibn Ishaq et Al-Bayhaqi
Le mariage entre le Prophète Muhammad ﷺ et Sawda qu'Allah l'agréé eut lieu au mois de Ramadan, la dixième année de la mission prophétique, environ trois ans avant l'Hégire. Ce fut le premier mariage du Prophète ﷺ après le décès de Khadija qu'Allah l'agréé, avec qui il avait vécu en monogamie pendant vingt-cinq ans.
Le caractère de ce mariage était avant tout basé sur la compassion et l'entraide mutuelle. Le Prophète Muhammad ﷺ, homme d'État et chef religieux en devenir, avait besoin d'une épouse capable de gérer son foyer et de s'occuper de ses filles. Sawda qu'Allah l'agréé, femme mature et expérimentée, était parfaitement adaptée à cette responsabilité.
Sawda qu'Allah l'agréé et l'Hégire
Lorsque le Prophète Muhammad ﷺ reçut l'ordre divin d'émigrer à Médine, Sawda qu'Allah l'agréé fit partie des premiers émigrants. Cette deuxième émigration de sa vie témoigne encore une fois de son courage et de son engagement total envers la cause islamique.
Le voyage vers Médine était périlleux, surtout pour les femmes. Les Quraychites pourchassaient les musulmans qui tentaient de quitter La Mecque, et plusieurs furent capturés et persécutés. Malgré ces dangers, Sawda qu'Allah l'agréé entreprit ce voyage, prouvant ainsi sa détermination et sa foi inébranlable.
À Médine, Sawda qu'Allah l'agréé contribua à l'établissement du premier foyer musulman dans la nouvelle patrie de l'Islam. Elle aida à créer un environnement stable et chaleureux, essentiel pour le Prophète ﷺ qui devait désormais gérer les affaires d'un État naissant tout en continuant à recevoir et à transmettre la révélation divine.
Le Coran fait référence aux sacrifices des premiers émigrés en ces termes :
{Aux pauvres émigrés qui ont été expulsés de leurs demeures et de leurs biens, tandis qu'ils recherchaient une grâce et un agrément d'Allah, et qu'ils portaient secours à Allah et à Son messager. Ceux-là sont les véridiques.}Sourate Al-Hashr - Verset 8
Sawda qu'Allah l'agréé dans le foyer prophétique
Dans le foyer du Prophète ﷺ, Sawda qu'Allah l'agréé se distinguait par sa générosité et son sens de l'humour. Les récits authentiques la décrivent comme une femme de grande taille, à la peau foncée, avec un caractère jovial qui apportait de la légèreté dans la maisonnée prophétique.
Aïcha qu'Allah l'agréé, qui devint par la suite l'épouse du Prophète ﷺ, entretenait d'excellentes relations avec Sawda qu'Allah l'agréé. Elle témoigne :
"Je n'ai jamais désiré être comme une femme plus que je n'ai désiré être comme Sawda. C'était une femme au caractère fort."Rapporté par Muslim, n° 1463
Cette harmonie entre les épouses du Prophète ﷺ est d'autant plus remarquable qu'elle se maintint malgré les jalousies naturelles qui pouvaient exister. Dans un autre hadith, Aïcha qu'Allah l'agréé raconte une anecdote qui illustre l'atmosphère parfois espiègle qui régnait dans le foyer prophétique :
"Nous étions avec le Messager d'Allah ﷺ, Sawda et moi. J'avais préparé un repas de harirah (un plat à base de farine). Je lui ai proposé d'en manger, mais elle a refusé. J'ai dit : 'Tu en mangeras, ou je t'en barbouille le visage.' Elle a refusé, alors j'ai mis ma main dans le plat et j'en ai barbouillé son visage. Le Messager d'Allah ﷺ s'est mis à rire. Il a mis sa main dans le plat pour Sawda et lui a dit : 'Barbouille-lui le visage à ton tour.' Et le Messager d'Allah ﷺ riait."Rapporté par At-Tabarani
Cette anecdote révèle l'atmosphère parfois enjouée qui pouvait régner dans le foyer prophétique, malgré les lourdes responsabilités qui pesaient sur ses habitants.
Le sacrifice de Sawda qu'Allah l'agréé
L'un des épisodes les plus marquants de la vie de Sawda qu'Allah l'agréé, qui témoigne de sa grandeur d'âme, survint lorsqu'elle commença à prendre de l'âge. Craignant que le Prophète ﷺ ne souhaite se séparer d'elle, elle lui proposa de céder son "jour" (le jour qui lui était réservé dans le tour des épouses) à Aïcha qu'Allah l'agréé.
Aïcha qu'Allah l'agréé rapporte :
"Sawda bint Zam'a a offert son jour au Prophète ﷺ à Aïcha. Le Prophète ﷺ passait donc le jour de Sawda avec Aïcha."Rapporté par Bukhari, n° 5212
Cette décision démontre non seulement l'amour de Sawda qu'Allah l'agréé pour le Prophète ﷺ, mais aussi sa sagesse et son abnégation. Plutôt que de risquer une séparation, elle préféra maintenir son statut d'épouse du Prophète ﷺ, même si cela impliquait de renoncer à son temps exclusif avec lui.
Ce geste s'inscrit dans le contexte d'un verset coranique révélé précisément pour ce type de situation :
{Et si une femme craint de son mari abandon ou indifférence, alors ce n'est pas un péché pour les deux s'ils se réconcilient par un compromis quelconque, et la réconciliation est meilleure.}Sourate An-Nisa - Verset 128
Selon certains exégètes, ce verset aurait été révélé spécifiquement à propos de Sawda qu'Allah l'agréé, bien que d'autres considèrent qu'il s'applique de façon générale à toute situation similaire. Quoi qu'il en soit, il confirme la validité islamique du compromis trouvé par Sawda qu'Allah l'agréé.
Sawda qu'Allah l'agréé et la charité
Sawda qu'Allah l'agréé était connue pour sa générosité et sa charité. Elle fabriquait et vendait des objets artisanaux, dont elle donnait les bénéfices aux nécessiteux. Cette activité témoigne de son caractère industrieux et de son souci constant d'aider les autres.
Aïcha qu'Allah l'agréé a rapporté :
"Aucune femme ne m'a fait désirer d'être à sa place comme Sawda bint Zam'a. Elle était une femme au caractère fort. Quand elle vieillissait, elle donna son jour au Prophète ﷺ à Aïcha. Elle disait : 'Ô Messager d'Allah ﷻ, j'ai donné mon jour avec toi à Aïcha.' Ainsi, le Messager d'Allah ﷺ comptait pour Aïcha deux jours : son jour et celui de Sawda."Rapporté par Muslim, n° 1463
Cette générosité de Sawda qu'Allah l'agréé n'était pas limitée à sa relation avec le Prophète ﷺ ou Aïcha qu'Allah l'agréé, mais s'étendait à l'ensemble de la communauté musulmane. Sa maison était connue comme un lieu où les nécessiteux pouvaient trouver de l'aide et du réconfort.
La sagesse et la piété de Sawda qu'Allah l'agréé
Sawda qu'Allah l'agréé était également reconnue pour sa sagesse et sa piété. Elle faisait partie des Mères des Croyants (Ummahat al-Mu'minin), statut spécial conféré aux épouses du Prophète Muhammad ﷺ par le Coran :
{Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes; et ses épouses sont leurs mères.}Sourate Al-Ahzab - Verset 6
Ce statut impliquait non seulement un immense honneur, mais aussi une grande responsabilité. Les épouses du Prophète ﷺ étaient des modèles pour l'ensemble des femmes musulmanes et devaient faire preuve d'une piété exemplaire.
Sawda qu'Allah l'agréé prenait ce rôle très au sérieux. Elle observait scrupuleusement les enseignements de l'Islam et s'efforçait de les transmettre aux autres femmes de la communauté. Bien qu'elle n'ait pas rapporté autant de hadiths qu'Aïcha qu'Allah l'agréé ou Umm Salama qu'Allah l'agréé, ceux qu'elle a transmis témoignent de sa compréhension profonde de la religion.
Les dernières années de Sawda qu'Allah l'agréé
Après le décès du Prophète Muhammad ﷺ en l'an 11 de l'Hégire (632 EC), Sawda qu'Allah l'agréé, comme les autres veuves du Prophète ﷺ, ne se remaria pas, conformément à l'injonction coranique :
{Et il ne vous est pas permis de faire du tort au Messager d'Allah, ni d'épouser jamais ses épouses après lui; ce serait, auprès d'Allah, un énorme péché.}Sourate Al-Ahzab - Verset 53
Sawda qu'Allah l'agréé vécut le reste de sa vie dans la simplicité et la dévotion. Elle continua à enseigner l'Islam et à soutenir la communauté musulmane pendant les règnes des califes bien guidés.
Selon la plupart des récits historiques, Sawda qu'Allah l'agréé mourut à Médine vers la fin du califat d'Umar ibn al-Khattab qu'Allah l'agréé, aux alentours de l'an 22 ou 23 de l'Hégire (643-644 EC). Son décès fut pleuré par l'ensemble de la communauté musulmane, qui perdait en elle l'une des dernières personnes ayant connu de près la vie intime du Prophète ﷺ.
L'héritage de Sawda qu'Allah l'agréé
L'héritage de Sawda qu'Allah l'agréé dans l'histoire islamique est inestimable, bien que souvent sous-estimé. Elle représente un modèle de femme qui a embrassé l'Islam dès ses débuts, affrontant persécutions et exil pour préserver sa foi. Son mariage avec le Prophète Muhammad ﷺ, à un moment critique de la mission prophétique, témoigne de son importance dans l'établissement et la consolidation de la première communauté musulmane.
Sa vie illustre plusieurs valeurs fondamentales de l'Islam :
La foi inébranlable, qui l'a poussée à émigrer deux fois pour préserver sa religion
L'abnégation et le sacrifice personnel pour le bien des autres
La générosité et la charité envers les plus démunis
La dignité et la patience face aux épreuves
La sagesse dans la résolution des conflits
Sawda qu'Allah l'agréé incarne également l'importance du rôle des femmes dans la fondation et le développement de la communauté musulmane. Loin d'être de simples figures de l'ombre, les premières femmes musulmanes, dont Sawda qu'Allah l'agréé, ont activement participé à la construction de la société islamique, apportant leur soutien, leur sagesse et leur courage à cette entreprise collective.
Le Prophète Muhammad ﷺ lui-même reconnaissait la valeur de Sawda qu'Allah l'agréé et la respectait profondément pour sa piété et sa dévotion. Il accepta avec bienveillance sa proposition concernant la cession de son "jour", démontrant ainsi sa compréhension des sentiments et des besoins de son épouse.
L'exemple de Sawda qu'Allah l'agréé pour les musulmans d'aujourd'hui
La vie de Sawda bint Zam'a qu'Allah l'agréé offre de nombreux enseignements pour les musulmans d'aujourd'hui :
Pour les femmes musulmanes, elle représente un modèle de dignité, de piété et d'indépendance spirituelle. Sa décision de se convertir à l'Islam et de supporter toutes les conséquences de ce choix démontre qu'une femme peut être un pilier de foi inébranlable.
Pour les couples musulmans, son histoire avec le Prophète Muhammad ﷺ illustre l'importance de la compréhension mutuelle, du respect et du compromis dans la relation conjugale. Le compromis trouvé concernant le partage du temps conjugal montre que l'Islam encourage les solutions créatives et bienveillantes aux défis matrimoniaux.
Pour l'ensemble des croyants, sa générosité et sa charité rappellent que la foi musulmane ne se limite pas à des rituels, mais doit se traduire par des actions concrètes de solidarité envers les plus vulnérables.
Sa patience face aux épreuves, notamment lors des deux émigrations qu'elle a vécues, offre un exemple de résilience et de confiance en Allah ﷻ particulièrement pertinent pour les musulmans vivant des situations difficiles.
Son sens de l'humour et sa joie de vivre, évoqués dans plusieurs récits, rappellent que la piété en Islam n'est pas synonyme d'austérité excessive, mais peut s'accompagner de légèreté et de moments de bonheur partagé.
💾 Ce qu’il faut retenir
Sawda bint Zam'a qu'Allah l'agréé fut l'une des premières converties à l'Islam, acceptant de subir persécution et exil pour sa foi.
Elle participa à la première Hijra en Abyssinie, démontrant son courage et sa détermination à préserver sa religion face à l'adversité.
Après être devenue veuve, elle épousa le Prophète Muhammad ﷺ durant l'année de tristesse, devenant ainsi sa première épouse après le décès de Khadija qu'Allah l'agréé.
Ce mariage avait un caractère principalement social et humanitaire, offrant protection à une veuve vulnérable et soutien au Prophète ﷺ dans une période difficile.
Sawda qu'Allah l'agréé se distinguait par sa générosité, sa bonté et son sens de l'humour, contribuant à créer une atmosphère harmonieuse dans le foyer prophétique.
Elle fit preuve d'une abnégation remarquable en cédant son "jour" à Aïcha qu'Allah l'agréé, préférant rester l'épouse du Prophète ﷺ même avec moins de temps en sa compagnie.
En tant que Mère des Croyants (Umm al-Mu'minin), elle joua un rôle important dans la transmission des enseignements islamiques, particulièrement aux femmes.
Après le décès du Prophète ﷺ, elle vécut dans la simplicité et la dévotion, consacrant sa vie à l'adoration d'Allah ﷻ et au service de la communauté.
Son exemple illustre parfaitement comment une femme peut être à la fois pieuse, digne, généreuse et indépendante dans son cheminement spirituel.
La vie de Sawda qu'Allah l'agréé démontre l'importance cruciale des femmes dans l'établissement et le développement de la première communauté musulmane.